La fin des coup de blues hivernaux
Pour retrouver le sourire et éviter les coups de fatigue, la naturopathie nous propose avant tout de redonner un sens à notre alimentation, de nous recentrer sur nous et les saisons : nutrition et introspection sont les maîtres mots.
Selon les préceptes de la naturopathie, les coups blues hivernaux s’évitent… dès l’été, en mangeant des féculents, des céréales et des légumineuses. L’objectif : faire le plein de magnésium et de vitamines B, garants de notre bonne humeur et de notre énergie. Reste qu’une fois l’hiver arrivé, nous pouvons retrouver notre tonus par quelques réglages simples de nos habitudes de vie. Dans notre ligne de mire : veiller à diversifier notre alimentation et à en conserver les qualités nutritives.
L’alimentation et le bon sens: les bases de notre système immunitaire
La naturopathie est la médecine préventive par excellence. En rééquilibrant notre alimentation, en nous donnant les clés pour booster notre système immunitaire, elle a, avant tout, vocation à nous éviter de tomber malade.
Mais elle nous invite surtout à redonner un sens à nos gestes du quotidien pour favoriser une véritable écologie de soi, comme le souligne Nicole Tripier, naturopathe. « Notre santé repose sur une table à quatre pieds : ce que l’on ingère (alimentation, stress, pollution), notre activité physique – primordiale en hiver -, nos émotions, et notre spiritualité ou le sens que nous cherchons à donner à notre vie. Rester en bonne santé, c’est régler, par nos gestes, ces quatre pieds, chaque jour, » explique-t-elle.
Plus que nous aider à revoir notre alimentation, la naturopathie nous guide ainsi vers une nouvelle hygiène de vie. Face à la déprime de l’hiver, pourquoi ne pas commencer par sortir, marcher 20 minutes par jour pour faire une cure de lumière plutôt que de chercher une complémentation… Du bon sens que nous oublions parfois.
Quelle alimentation pour un hiver tonifié ?
Les aliments anti-déprime :
– Les poissons gras et fruits de mer
– L’huile de colza
– Le jaune d’œufs
– Les pommes de terre
– La betterave crue
– Les noix du brésil (voir article précédent)
1-Repenser sa consommation de fruits :
Optez pour deux fruits de saison par jour et n’hésitez pas à varier les plaisirs. Kaki, poires, pomme, banane. L’idéal est de prendre les fruits en dehors des temps de digestion c’est à dire vers 10h et/ou vers 16h/17h. La banane est intéressante car elle contient du tryptophane qui est une protéine que le corps convertit en sérotonine. La sérotonine est connue pour être un excellent relaxant naturel. De ce fait, consommer de la banane aide à avoir un bon état émotionnel, à se sentir plus heureux et donc diminuerai considérablement les dépressions.
2-Débuter le repas par des crudités
Prises en début du repas, les crudités créent en effet dans votre estomac une situation idéale pour accueillir les aliments qui vont suivre. Les vitamines, sels minéraux, oligo-éléments et enzymes des légumes vont se lier aux enzymes digestives et en augmenter les effets. Comme ça, lorsque vous poursuivez votre repas, que vous preniez des protéines ou des glucides, votre estomac sera préparé pour effectuer une bonne digestion.
De plus, la présence des légumes dans le système digestif n’interfère pas avec la digestion des autres aliments. Les légumes peuvent s’associer à n’importe quel autre aliment, sans alourdir le processus digestif (comme c’est par contre le cas pour beaucoup d’autres produits !).
3-Associer céréales et légumes ou légumes secs à chaque repas
Pour avoir un taux de sucre constant dans le sang et conserver une énergie continue tout au long de la journée. L’objectif : éviter les pics d’hypoglycémie qui tendent à nous inviter à manger des mauvais sucres. En associant céréales (riz, sarasin, quinoa) et légumineuses (haricots blancs, rouges, lentilles…) vous optenez un savant mélange qui ne nécessite pas d’apport en protéines animales puisque cette association fabrique de la protéines. Ainsi vou spouvez consommer par exemple des céréales à midi avec des légumes, et des légumineuses + légumes le soir. Votre journée sera végétarienne et complète sur le plan nutritionnelle.
4-Manger du poisson (bio) et limiter la consommation de viande
Poisson : Sans oublier de vous laisser tenter par un plateau de fruits de mer hebdomadaire. En hiver particulièrement, nous venons rapidement à manquer d’iode. Or, cet oligo-élément est indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes qui régulent notre métabolisme et notre humeur.
Viandes : 300 grammes (ou moins) par semaine – l’équivalent de deux steaks – et privilégier la viande blanche.
5- Bouger
Même si c’est 15 minutes de marche, cela fait du bien à votre corps. Préférez une activité avec laquelle vous êtes à l’aise et qui vous fait envie : marche, course à pied, piscine…. Ce n’est pas la peine de chercher la performance, l’idée est de faire bouger votre lymphe et d’évacuer les toxines par la peau. Pour les paresseux, vous pouvez vous offrir un sauna de temps en temps ou un hammam 😉
6-Veiller à la qualité des huiles
Pour obtenir l’apport nécessaire en Omégas 3, 6 et 9 tout au long de l’hiver, privilégiez les huiles d’olive, de colza et de noix, bio et toujours de première pression à froid. Vous pouvez prendre des huiles mélangées en magasin bio.
Pourquoi en consommer? Les acides gras Oméga-3 et Oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés : leurs principaux représentants sont l’acide alpha linolénique (oméga-3) et l’acide linoléique (oémga-6) qui sont tous deux des acides gras essentiels. Par “essentiel”, il faut comprendre qu’il est indispensable d’en consommer, d’une part parce qu’ils remplissent des fonctions importantes dans le corps humain et d’autre part parce que l’organisme est incapable de les synthétiser lui-même à partir d’autres nutriments. Les acides gras Oméga-9 sont en revanche des acides gras mono-insaturés : au besoin, l’organisme est capable d’en fabriquer à partir d’acides gras saturés, ces derniers étant surtout présents dans les produits d’origine animale (ex. : viande, lait). Il n’en est pas moins conseillé de consommer régulièrement des Oméga-9 pour votre santé : c’est la meilleure façon de couvrir parfaitement vos besoins en cet acide gras.
7-Eviter ou limiter l’apport de sucre transformé (dessert)
Surtout à la fin d’un repas, l’apport de sucre n’est pas du tout approprié pour le corps. Privilégiez des tartes aux fruits cuites si vraiment vous ne pouvez vous passez de sucre. Evitez tout ce qui est laitage (crème brûlée, yahourt…. ). Une petite pomme au four est excellente ou un compote à la vanille vous permettra de garder de l’énergie après le repas.
8-Opter pour une complémentation alimentaire
Au programme :
- un probiotique de qualité (pendant 10 à 20 jours tous les deux mois) pour booster le système immunitaire,
- des Omégas 3
- de la vitamine D (en cure de deux mois).
- du magnésium (en cure de deux mois).